Djamila peine à se tenir droite. Les mains sur les hanches, pliée de douleur, elle fait quelques pas autour de la tente, et s’arrête brusquement en criant. Elle n’a pas de pensée pour l’enfant qui arrive. Chaque contraction lui arrache un cri et résonne pendant un long moment dans tout son corps meurtri. Ses forces l’abandonnent et elle s’écroule sur le sable. Mounaia l’encourage et l’aide à, se relever. Elle entre sous la tente et l’allonge avec précaution sur la couche.